Les larmes de séparation

Mes larmes chaudes

Mes larmes acides

Mes larmes de sang

Elles meublent ma vie

Elles gardent mes yeux

De tout moment de bonheur

Elles me privent de joie

Me privent de sourires

Me privent de bonheur

Elles me sont fidèles

Elles sont mes seules amies

Fidèles pour toujours

Je leur raconte mes peines

Je leur dessine mes maux

Qu'elles savent garder secrètes

Mes larmes de nuit

Qui ne me lâchent jamais

Elles apaisent mes peines

De toutes mes vingts années

Je ne me rappelle plus

Du soir où j'ai dormi

Sans verser une larme sur mon oreiller

Et grâce à eux je retrouve la force de continuer sans m'effondrer

Avec un masque de force qui n'est pas le mien

Un masque de brutalité où je me cache sans fin

Et personne ne pourra briser l'armure qu'autour de moi j'ai bâti

Je ne suis qu'une femme forte qui pleure chaque nuit

Ma jeunesse est partie

Je me sens vieille malgré mes quelques années

Car j'étais trahie

Par le seul être que j'ai toujours aimé

Et qui m'a promis toute la fidélité

Aujourd'hui c'est avec mon amie qu'il va se marier

Je t'aime

Approche que je t'embrasse

Approche que je te caresse

Approche que je te chuchote

Sur le cou que je t'aime

Comment pourrais je oublier

Ta main qui me berçait

Ton corps qui m'écrasait

Ton cri quand tu jouissait

Pour toi je veux crier

Tu es l'homme que j'ai aimé

Tu es l'amour que j'attendais

Tu es tout ce que j'espérais

Ma larme tu as effacé

Ma peine qui me hantait

De tes mains tu me tenais

A ton corps toujours collée

Bête je suis...

Femme je suis

Coeur je suis

Pardon je suis

Tolérance je suis

Je t'ai pardonné, mais je n'ai pas pu oublier

Je t'ai pardonné, mais je n'ai pas pu effacer

Je t'ai pardonné, mais je n'ai pas pu arrêter de pleurer

Je t'ai pardonné, mais mon cœur n'arrête pas de seigner

Égoïste tu es

Prétentieux tu es

Agressif tu es

Menteur tu es

Tu prétends m'aimer et respecter tout ce qui nous unissait

Tu prétends regretter le plus grand mal que tu m'as fait

Tu prétends être manipulé et ne pas avoir prémédité

Ta trahison à mon amour que je n'arrête de crier

Mais je t'ai pardonné et dans tes bras je me suis jetée

Ne suis je pas la plus bête des femmes qu'on puisse rencontrer???

tu es pardonné

L'amour que je te portais était si grand que tu ne pourras jamais imaginer.

Ta trahison est plus grande, trop injuste pour pouvoir la supporter.

Tes mensonges sont si bas qu'aucun être humain ne pourra oublier.

Pourquoi je n'ai pas pu te détester? malgré tout le mal que tu m'as fait.

Pourquoi je n'ai pas pu t'effacer? malgré tous les essais que j'ai fait.

Pourquoi je t'ai pardonné? malgré que j'ai juré de ne pas le faire.

Seul mon amour a pu effacer toutes les peines que tu m'as faites.

Seules mes souvenirs ont pu atténuer mes larmes.

Mon amour t'as pardonné, mais il n'a jamais pu effacer, la trahison et les mensonges qui l'engendraient...

Confiance brisée

Les arabes ont bien dit "C'est de la confiance que naît la trahison".

J'avais confiance. Je n'arrêtais pas de le lui dire. J'avais pas besoin qu'il me dise, ses sorties ou ses escapades, j'avais confiance.

Les yeux fermés je le suivais,je lui donnais, de ma vie, de mon âme et de mon corps, tout ce que je possédais.

Et il recevais, toujours avide et toujours gourmand à demander encore plus.Et j'avais confiance.

Me tromper? je l'aurais accepté, mais pas avec l'amie que je lui ai présenté. Elle le savait. Savait que je suis de lui amoureuse à jamais, elle le savait.

Tu t'es senti coupable de me tromper? tu t'es senti coupable de me laisser? tu t'es senti coupable quand c'est avec elle que tu as couché?

Dis moi qu'est ce que je t'ai fait? Est ce que parce que je t'ai aimé? Ou est ce ma confiance qui te l'a permis?

Et maintenant tu viens me crier, que j'étais coupable parce que je me suis donnée, parce que je me suis confiée. Ou c'est parce que ma confiance n'a pas eu de limite, et elle me bandait les yeux.

Les arabes disaient vrai. Il ne faut jamais donner confiance à un homme qu'on croit aimer. C'est donner le couteau qui va tuer. Car rien ne peut égaler, une confiance trahie et une amitié poignardée.

Trahison

Tu m'as enfin poignardé...

Tu m'as finalement tué...

Tu m'a à la fin causé...

Le mal auquel je m'attendais...

Pourquoi te dire que je t'aimais?

Pourquoi te dire que je t'adorais?

Pourquoi te dire que tu étais mon dieu?

Je te faisais confiance...

Je t'ai donné mon cœur...

Je t'ai donné ma vie...

Je t'ai donné mes rêves et mes grands délires...

Et tu m'as trahit...

Avec ma meilleure amie...

Que je t'ai moi même présenté...

Et que tu as prétendu aimer sans me l'annoncer...

Si tu me l'avais dit...

Si tu me l'avais avoué...

Je t'aurais laissé l'aimer...

Et je ne t'aurais jamais détesté comme maintenant je le fais...

Avec mon sang maintenant je peut t'annoncer...

Que de mon cœur je n'ai pas pu t'éliminer...

Et que la grandeur de l'amour que je t'ai porté...

S'est transformé en dégout que je suis seule à savourer...

Tes bras

Affleure ma peau même si tu es un démon.

Griffe ma peine par ton regard jusqu'au sang.

Tue moi, j'ai envi de mourir juste entre tes monts.

Tes bras m'approchent, tes bras me poussent.

Tes bras me bercent, tes bras me blessent.

tes bras me touchent, tes bras me bouffent.

Tes bras ont su rendre à mon cœur, le courage pour t'aimer.

Tes bras qui m'ont offert ta chaleur, et dans ma vie tout chavirait.

Moi dans tes bras, toi dans mon cœur, et nous resterons toujours liés.

Je t'aime de tout mon cœur, et je ne cesserai jamais de t'aimer.

Entre les rires, les peines et les jeux amoureux,l'amour est un trésor qu'il faut partager à deux.

Ouvre-moi vite, je t'en supplie, tes bras. Je veux contre moi, sentir battre ton cœur. Prendre ta main pour la guider avec douceur de mes intérieurs.

C'est au creux de tes bras que je veux avancer. C'est avec toi que je veux conjuguer...

Sans raison

Ce sont mes moments de peines que je veux tracer.

Dessiner par les mots, les paroles de mes larmes et de mes pensées suicidaires.

Chercher à comprendre ce qui n'est pas compréhensible.

Divaguer, délire... Casser le mur du silence.

Mon mur que j'ai bâti le long des années.

Des années qui n'ont de beau que la lueur d'espoir.

Un espoir imaginaire qui ne se réalisera jamais.